DALIA DOUANE : Redonner ses lettres de noblesse au métier de déclarant en douane

Redonner ses lettres de noblesse au métier de déclarant en douane

Dans l’ombre des grandes manœuvres commerciales, un métier clé garantit la fluidité et la sécurité des échanges mondiaux : celui de déclarant en douane. Cette semaine, dans La Gueule de l’Emploi sur Radio JM, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Stéphane Dalia, fondateur de Dalia Douane, une voix passionnée et experte d’un secteur souvent méconnu.

Un métier stratégique et exigeant

À première vue, le travail de déclarant en douane peut paraître purement administratif. Pourtant, ce professionnel est au cœur du commerce international, garantissant la conformité des marchandises et la sécurité des flux.

Depuis 2016, seuls les Représentants en Douane Enregistrés ont le droit d’exercer cette fonction, signe du niveau élevé de responsabilité et d’exigence lié à ce métier.

Un parcours inspirant et une expertise pointue

Autodidacte, Stéphane Dalia a commencé sa carrière comme coursier avant de créer sa propre société. Aujourd’hui, il accompagne des entreprises dans un environnement en perpétuelle évolution : la réglementation douanière.

Son travail, comme celui de ses confrères, repose sur la précision, la confiance et la rigueur. Une erreur dans les déclarations peut compromettre toute une chaîne logistique, provoquant des blocages coûteux.

S’adapter à la transformation numérique

Avec l’arrivée prochaine d’un nouveau système numérique – Delta IE, prévu pour le 1er juin –, les professionnels de la douane doivent se réinventer, se former et anticiper ces changements.

Malgré ces défis, leur détermination reste intacte.

« Ce métier a de l’avenir, mais il faut des gens curieux, rigoureux, organisés… et capables de s’adapter », explique Stéphane Dalia.

Marseille, ville-port et terrain d’avenir

Marseille, avec son port stratégique, est le cadre idéal pour exercer ce métier discret mais vital. Former la relève est un enjeu collectif majeur.

Pour celles et ceux qui souhaitent s’engager, un BTS Commerce International, une bonne maîtrise des outils numériques et une curiosité pour les mécanismes du commerce mondial sont des atouts précieux.

Un grand merci à Stéphane Dalia pour sa générosité et sa transparence dans le partage d’un métier encore trop méconnu. Merci également à l’Union Maritime et Fluviale de Marseille Fos (UMF) pour son engagement envers les métiers en tension du port.

Cette émission est à (ré)écouter dans La Gueule de l’Emploi sur Radio JM, une plongée passionnante dans les coulisses de celles et ceux qui font bouger le commerce mondial.