Préparer un candidat, c'est aussi notre job

Coacher les candidats, c'est tricher ? Non. C'est notre métier.

L'autre jour, quelqu'un nous dit :

"Vous ne devriez pas préparer vos candidats avant les entretiens. C'est tricher. Ils doivent être naturels."

Naturels.

On a failli s'étouffer avec notre café.

Parce que voilà ce que ça veut dire, "être naturel" dans un entretien :

Avoir 30 minutes pour convaincre quelqu'un qu'on ne connaît pas. Parler de soi sans paraître prétentieux. Raconter son parcours de manière claire. Donner envie. Rassurer. Créer du lien.

Le tout dans un contexte d'évaluation, sous pression, avec un enjeu énorme.

Et on voudrait que ça soit "naturel" ?

Non. C'est un exercice. Et comme tout exercice, ça se travaille.

Un bon pro n'est pas forcément un bon candidat

On l'a vu des dizaines de fois.

Un candidat devant nous. Flou. Vague. Il ne sait pas se présenter. Il bafouille sur son parcours. Il passe à côté de ses propres compétences.

Et puis il est embauché.

Et là, on découvre un super professionnel.

Quel mauvais candidat il a été. Quel excellent collaborateur il est devenu.

C'est exactement pour ça qu'on prépare nos candidats.

Pas pour les formater.

Pour les aider à se révéler.

Parce qu'un entretien, ce n'est pas un moment "naturel". C'est un moment où il faut argumenter, rassurer, donner envie à quelqu'un de nous faire confiance.

Et tout le monde n'est pas bon à ce jeu-là.

Même les meilleurs.

1h30 avant chaque entretien. Oui, chaque.

Chez The Good Fit, on passe 1h30 avec chaque candidat avant qu'il rencontre l'entreprise.

Pas 15 minutes de brief.

Pas un "voilà les infos, bonne chance".

1h30. À chaque fois.

On travaille sur trois axes :

Le savoir-faire : on l'aide à structurer son discours sur ses compétences. À préparer des exemples concrets. À parler de ce qu'il a vraiment fait, pas de phrases creuses.

Le savoir-être : on lui donne des feedbacks sur sa posture, sa façon de répondre, son énergie. Parce que oui, ça compte.

La motivation : on l'aide à clarifier son projet. À le relier à l'entreprise. À expliquer pourquoi lui, pourquoi là, pourquoi maintenant.

Et il y a une phrase qu'on répète à tous nos candidats :

"Imagine que tu es avec le pote de ton meilleur pote."

Ça marche à chaque fois.

Parce que ça débloque quelque chose.

Le candidat arrête de réciter. Il parle simplement. Il explique concrètement ce qu'il a fait, avec subjectivité et entrain.

Et là, on se projette. On comprend ce qu'il a fait. Mais surtout : qui il est.

Pourquoi on fait ça ? Parce que tout le monde y gagne.

Oui, ça coûte.

1h30 par candidat, ce n'est pas rien.

Mais les bénéfices sont énormes.

Pour le candidat : des conseils qu'il n'a jamais reçus. Des retours concrets. Un apprentissage qu'il utilisera toute sa vie.

Pour l'entreprise : des candidats clairs, confiants, alignés. Des entretiens de qualité. Une vraie projection possible.

Pour nous : une grande fierté.

Parce qu'on ne se contente pas d'envoyer des CV.

On prépare des rencontres.

Alors non, coacher n'est pas tricher

Coacher, c'est donner à un bon professionnel les moyens d'être un bon candidat.

C'est transformer un talent qui ne sait pas se vendre en quelqu'un qui sait se présenter.

Avec clarté. Avec conviction. Avec motivation.

Ce n'est pas un texte appris par cœur.

C'est une posture travaillée. Un discours ajusté. Une confiance renforcée.

Et au final, c'est ce qui fait la différence entre un entretien raté… et un recrutement réussi.

Faire d'un bon professionnel un bon candidat.

Plus qu'un leitmotiv.

C'est la base chez nous.